1 Dont Make A Sound 04:42
2 Meet Me In The Morning 06:26
3 The Ticket 05:16
4 Dont Take It With You 04:04
5 So Glad You Are Mine 04:55
6 Long Way Back To New Orleans 03:52
7 Glass Ceiling 04:28
8 Meet Me In The Bottom 04:33
9 As The Years Go Passing By 13:15
10 The Hucklebuck 06:27
11 Set The World On Fire 05:48
2 Meet Me In The Morning 06:26
3 The Ticket 05:16
4 Dont Take It With You 04:04
5 So Glad You Are Mine 04:55
6 Long Way Back To New Orleans 03:52
7 Glass Ceiling 04:28
8 Meet Me In The Bottom 04:33
9 As The Years Go Passing By 13:15
10 The Hucklebuck 06:27
11 Set The World On Fire 05:48
L'album qu'on vous présente aujourd'hui sort tout droit des racines blues de la Nouvelle-Orléans. Fort d'une décennie de tournée internationales et nationales avec le blues power band du légendaire Bryan Lee, Brent Johnson s'impose avec authenticité dans l'univers du blues. Sans faire dans le purisme, il puise son inspiration d'expériences directement vécu. « Je choisis de mettre l'emphase sur les sensations inhérentes dans la musique, la passion, le sentiment d'urgence, la direction.
C'est ça mon but! » Il s'imbrique brillamment dans la lignée des Colin James, Steve Hill et autres Ben Harper de ce monde.
Johnson fait définitivement parti de ces artistes authentiques qui jouent avec leur tripes. Sa voix légèrement éraillée a juste qu'il faut de vécu. Ses guitares blues chaleureuses empruntent des accents funk et folk, une touche de RnB et une finale reggae dub. Sortie le 8 Avril 2014 sous l'étiquette Justin-time, l'incandescent Set the world on fire se déguste comme un vin de grand cru.
L'histoire démarre avec Don't make a sound sur une gueule de bois. Une guitare funk agite une réminiscence du péché consommé après un spectacle réussit. Ça se poursuit avec un cover de Bob Dylan Meet me in the morning. J'apprécie le groove percé de notes fantômes de la batterie de John Perkins et la progression de la guitare qui passe du velours à la clarté éclatante d'un vitrail sous un soleil de midi.
Après un léger tournant à la CCR plutôt insipide avec The Ticket, le son particulier de Don't take it with you fait son entrée. La batterie entrainante fait danser son charleston sur les contre-temps pendant que guitare et clavier s'échange la parole. Tout l'intérêt de la chanson se trouve dans l'indescriptible son de la guitare. La vague du son me semble mouillée et vacillante, mais quelque chose d'autre s'y cache. C'est très intéressant.
Long way back to New Orlean a un refrain répétitif, mais une rythmique désarçonnante. Les deux suivantes, Glass ceiling et le cover de Howlin' Wolf Meet me in the bottom, ont une chaleur commune. C'est complètement différent, mais leur enchainement se fait naturellement. Elles ont cette même flamme aux reflets froids qui danse vigoureusement. Elles nous préparent le terrain pour la plus longue et la meilleure chanson de l'album.
As the years go passing by a cette lancinante lenteur langoureuse qui l'étreint toute entière. Le dosage est parfait. Après avoir bien saisi et réchauffé la foule, le brasier se fait braise. Il baisse le ton, et braise le son. Il dérive d'un corps à l'autre en tricotant un drap de sensualité qui flotte nonchalamment. Prudemment, l'intensité franchi un palier puis la montée s'engage. Le solo atteint un climax de double-croches effrénées et reviens à cette lente histoire racontée. Il nous quitte avec un bruissant petit rideau de son cristallin.
Long way back to New Orlean a un refrain répétitif, mais une rythmique désarçonnante. Les deux suivantes, Glass ceiling et le cover de Howlin' Wolf Meet me in the bottom, ont une chaleur commune. C'est complètement différent, mais leur enchainement se fait naturellement. Elles ont cette même flamme aux reflets froids qui danse vigoureusement. Elles nous préparent le terrain pour la plus longue et la meilleure chanson de l'album.
As the years go passing by a cette lancinante lenteur langoureuse qui l'étreint toute entière. Le dosage est parfait. Après avoir bien saisi et réchauffé la foule, le brasier se fait braise. Il baisse le ton, et braise le son. Il dérive d'un corps à l'autre en tricotant un drap de sensualité qui flotte nonchalamment. Prudemment, l'intensité franchi un palier puis la montée s'engage. Le solo atteint un climax de double-croches effrénées et reviens à cette lente histoire racontée. Il nous quitte avec un bruissant petit rideau de son cristallin.
Puis le genou bondit avec Hucklebuck! La piste la plus rapide après la plus lente. Ça réactive les jambes en gardant la tête cool. Un standard instrumental qui fait office d'intermède efficace.
Finalement, la chanson titre de l'album se livre en conclusion. Une chanson authentique et franche qui sait porter l'étendard de l'essence de l'album. Set the World on Fire grille à point chaque note cueillit par la lueur dans l'oeil d'un feu sournois qui sirote au bar une flamme frémissante. Un album qui va beaucoup jouer cet été sur les terrasses et partout, de jour comme de nuit.
Je vous recommande chaudement l'album Set the world on fire de Brent Johnson
facebook.com/brentjohnsonband
9/10
Vincent Epik Duchesne
Finalement, la chanson titre de l'album se livre en conclusion. Une chanson authentique et franche qui sait porter l'étendard de l'essence de l'album. Set the World on Fire grille à point chaque note cueillit par la lueur dans l'oeil d'un feu sournois qui sirote au bar une flamme frémissante. Un album qui va beaucoup jouer cet été sur les terrasses et partout, de jour comme de nuit.
Je vous recommande chaudement l'album Set the world on fire de Brent Johnson
facebook.com/brentjohnsonband
9/10
Vincent Epik Duchesne