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:: Pennywise - Yesterdays ::

28/7/2014

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01- "What You Deserve" (2:47)
02- "Restless Time" (1:26)
03- "Noise Pollution" (3:18)
04- "Violence Never Ending" (1:59)
05- "Am Oi!" (2:11)
06- "Thanksgiving" (2:52)
07- "She's a Winner" (3:22)
08- "Slow Down" (3:03)
09- "Public Defender" (2:10)
10- "No Way Out" (2:44)
11- "I Can Remember" (3:44)
12- "Band Practice 89" (13:38) (Deluxe edition only

Pennywise nous arrive cette année avec son 11e album studio en carrière. Les plus admirateurs d'entre nous ne serons pas déçus, car Yesterday garde l'esprit du punk dans son entièreté. C'est rare de nos jours les groupes qui restent fidèles à leurs origines musicales, mais Pennywise le fait avec brio en délivrant ce 11e album.


L'album est introduit par des bruits de talkie-walkie. J'aime bien le fait de ne pas débuter directement avec la musique, ça rajoute de l'intrigue pour ce nouvel album. Cette introduction est suivie d'un solo de basse. Pour moi qui suis bassiste, le tout débute très bien avec cette chanson accrocheuse. C'était bel et bien ce à quoi leurs admirateurs avaient droit. (What you deserve)

1:26min de Restless Time. Un titre qui convient à l'humeur de la chanson. Du vrai punk de a à z. C'est avec de la vitesse dans le chant, qui suit bien sûr la batterie, que le groupe nous offre leur musique à l'état pur. 

Ce n'est vraiment pas de la pollution auditive que Pennywise nous offre depuis plus de 25 ans et ça ne commencera pas non plus avec Noise Pollution. Une chanson traditionnelle qui nous garde en haleine tout au long. 

Un immense glissando (technique musicale utilisée pour faire entendre le plus de son possible entre deux notes précises choisies par le musicien) en débutant... Toujours apprécié. Avec la basse qui est très présente, la violence aurait pu durer plus longtemps, car selon moi, 1:59min pour Violence Never Ending n'est pas assez. J'en aurais pris beaucoup plus. Excellente chanson.

Poursuivant avec les paroles mêmes de Jim, le chanteur, "You are the same" décrit bien ce quatrième morceau qui est répétitif et ne diffère pas beaucoup des choses déjà entendues sur l’album, de la guitare à la batterie.

Thanksgiving. Une célébration de remerciement pour tout ce que nous avons la chance d'avoir. Merci, Pennywise, pour cette chanson. Excellente construction. Bravo. 

Un début instrumental très intéressant, avec des solos de guitare et des rythmes changeants. J'en aurais pris beaucoup plus de ce côté caché de Pennywise sur l'album.  She's a Winner porte effectivement bien son titre. Une de mes préférées de l'album. 

Pour cette huitième chanson de onze, Pennyweise débute lentement et accélère petit à petit avec la batterie. Je trouve que ce genre de principe est très pertinent à faire en concert pour réveiller la foule, mais sur un album ce n'est pas nécessaire. Malgré tout, Slow Down est une chanson très bien construite qui nous garde bien dans l'esprit punk traditionnel de l'album. 
Public Defencer est une chanson répétitive pour le temps qu'elle dure. (Seulement 2:10) Les "Yeah Yeah's" de Jim Lindberg, qui auraient pu faire chanter les foules, deviennent redondant puisqu'il y en a trop en si peu de temps.

Pennywise a décidé d'enregistrer à nouveau un de leurs succès provenant de leur EP de 1989, A Word From The Wise, No Way Out. Un immense cadeau pour les admirateurs de longue date qui fait remonter les souvenirs d’enfance de plus d’un. 

Ils terminent avec I Can Remember qui soit dit en passant est une de mes préférées de l'album. Jim a une excellente ligne de voix accompagnée par la guitare aussi présente d’une belle façon avec un solo "gentil" pour du punk et finalement un solo de la basse. Que demander de mieux pour terminer un album en beauté.

Bref, ce 11e album de Pennywise est un album typique de punk comme à leur début dans les années 80. Un album tout de même très bon malgré les moments génériques et répétitifs. Un album complet qui saura en accrocher plus d'un avec des chansons comme She’s a Winner et I Can Remember.

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7,5 /10


MARIE-PIER ROBERGE

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