01-The Descent - 1:19
02-Advent Of The Human God - 5:28
03-The Golden Gods - 4:14
04-Okkultis Trinity - 2:28
05-Unification Of The Four Pillars - 3:28
06-Crown Of Thorns - 4:30
07-The Fjord - 4:48
08-Gaia - 2:44
09-(I) Bringer Of Light - 4:04
10-Innocence And Wrath (reprise de ''Celtic Frost'' )
11-The Alchemy Of The Avatar
7,5 / 10
Patrick Leblond
Patrick Leblond
Voici le 6e album de la formation montréalaise Necronomicon, deuxième à paraitre sous étiquette Season Of Mist qui comprend dans ses rangs, entre autres, Abbath (ex-Immortal). Composée de Rob The Witch au chant et à la guitare, de Rick aux percussions et d'un nouveau venu à la basse, Mars, la formation ne fait pas mentir sa réputation.
Beaucoup plus Black que Death comparativement à l'album précédent, ‘’Rise Of The Elder Ones''. Le nouvel album qui paraitra au mois de mars prochain ''Advent Of The Ancien God’’ devraient combler les amateurs du genre. Même si l'influence du groupe polonais Behemoth est toujours présente, on sent que celle des norvégiens de Dimmu Borgir prend de plus en plus d’importance sur celui-ci.
Le premier extrait disponible, Unification Of The Four Pillars, annonce clairement les couleurs de l'album. Avec son côté agressif et carré, la double pédale de Rick et les claviers créent une ambiance malsaine on l'on imagine aisément un univers glacial parsemé de coulées de lave en fusion.
L'album débute avec The Descent, une des nombreuses pièces instrumentales qui parsèment ce voyage en des terres glaciales. Elle ouvre la voie à la pièce titre, sur laquelle le côté Black Métal est pleinement assumé. Ambiance, batterie déchainée et vocaux qui rappellent Shagrath font que ''Advent Of The Human God’’ ne dépareillerait pas sur un album de Dimmu Borgir, période ‘’Enthrone Darkness Triumphant /Spiritual Black Dimensions’’.
Beaucoup plus Black que Death comparativement à l'album précédent, ‘’Rise Of The Elder Ones''. Le nouvel album qui paraitra au mois de mars prochain ''Advent Of The Ancien God’’ devraient combler les amateurs du genre. Même si l'influence du groupe polonais Behemoth est toujours présente, on sent que celle des norvégiens de Dimmu Borgir prend de plus en plus d’importance sur celui-ci.
Le premier extrait disponible, Unification Of The Four Pillars, annonce clairement les couleurs de l'album. Avec son côté agressif et carré, la double pédale de Rick et les claviers créent une ambiance malsaine on l'on imagine aisément un univers glacial parsemé de coulées de lave en fusion.
L'album débute avec The Descent, une des nombreuses pièces instrumentales qui parsèment ce voyage en des terres glaciales. Elle ouvre la voie à la pièce titre, sur laquelle le côté Black Métal est pleinement assumé. Ambiance, batterie déchainée et vocaux qui rappellent Shagrath font que ''Advent Of The Human God’’ ne dépareillerait pas sur un album de Dimmu Borgir, période ‘’Enthrone Darkness Triumphant /Spiritual Black Dimensions’’.
La pièce Crown Of Torns avec ses ''riffs '' et son solo amène un visage plus ''Thrash'' que ce que à quoi Necronomicon nous a habitués. The Fjord est une autre pièce qui titillera l'oreille des auditeurs avec son introduction à la guitare claire et ses claviers atmosphériques. Il est à noter que ces pièces, avec The Golden Gods, sont les seules à ne pas être précédées de petits intermèdes musicaux qui viennent calmer le jeu.
(I) The Bringer Of Light rappelle à l'auditeur que Necromicon ne rejette pas ses racines Death Métal malgré que l'album soit beaucoup plus teinté de l'art noir à la norvégienne. L'énergie et la puissance qui se dégage de cette pièce font que la mélodie s'ancre dans l'oreille. La batterie déchainée, la basse et les lignes de guitare en font une des meilleures pièces de l'oeuvre.
L'album, au complet demeure très bon, possède les défauts de ses qualités. La recette a été suivie avec brio, Necronomicon ayant appliqué avec succès ce qui fait un bon album de Black/Death Métal. Des ambiances magnifiques, dûes à la présence accrue de clavier comparativemennt aux albums précédent, des lignes de guitares à couper au couteau, une basse vombrissante et des percussions énergiques. Mais ça demeure une recette. Il aurait été intéressant que le groupe sorte quelque peu de sa zone de confort. Le tout demeure quand même très agréable à l'oreille de l'auditeur averti. Plusieurs écoutes sont nécessaires pour s'imprégner complètement du concept développé. L'album, profitant d'une excellente production plaira à tous les amateurs de métal extrême.
(I) The Bringer Of Light rappelle à l'auditeur que Necromicon ne rejette pas ses racines Death Métal malgré que l'album soit beaucoup plus teinté de l'art noir à la norvégienne. L'énergie et la puissance qui se dégage de cette pièce font que la mélodie s'ancre dans l'oreille. La batterie déchainée, la basse et les lignes de guitare en font une des meilleures pièces de l'oeuvre.
L'album, au complet demeure très bon, possède les défauts de ses qualités. La recette a été suivie avec brio, Necronomicon ayant appliqué avec succès ce qui fait un bon album de Black/Death Métal. Des ambiances magnifiques, dûes à la présence accrue de clavier comparativemennt aux albums précédent, des lignes de guitares à couper au couteau, une basse vombrissante et des percussions énergiques. Mais ça demeure une recette. Il aurait été intéressant que le groupe sorte quelque peu de sa zone de confort. Le tout demeure quand même très agréable à l'oreille de l'auditeur averti. Plusieurs écoutes sont nécessaires pour s'imprégner complètement du concept développé. L'album, profitant d'une excellente production plaira à tous les amateurs de métal extrême.
